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L'UPRA à Paris


L’UPRA Ovines des Pyrénées centrales est de retour à la capitale pour la 58 édition de l’international Salon de l’agriculture de Paris.

Depuis samedi et jusqu’à dimanche prochain la capitale présentera une palette de la diversité de son agriculture nationale, l’occasion pour l’UPRA de présenter quelques races locales.


Tarasconnaise Castillonnaise et Montagne noire en déplacement.

Ce sont douze brebis et trois béliers qui ont fait le déplacement jeudi 23 Février avec les quelques 21 bovins du groupe Gascon. Parmi nos douze brebis stars, la moitié sont des Tarasconnaises, trois sont Castillonnaises et trois Montagne noire. Un bélier de chacune de ces trois races est également de la partie.


Des éleveurs Tarasconnais Haut-Garonnais.

En Tarasconnaise, c’est François Manent et Olivier Cavailles qui font la grande transhumance horizontale vers la capitale pour représenter notre cornue au yeux des visiteurs du monde entier.

Francois Manent, sélectionneur inscrit et fournisseur important de la pépinière monte trois brebis et un bélier d’origine Christophe Vignau (65). Après des décennies de sélection en Tarasconnaise par lui et son père avant lui, il apporte un peu de son troupeau, de la race et des Pyrénées à la capitale durant cette semaine.

Olivier Cavailles, également sélectionneur inscrit depuis quelques années (5 ans) et passionné de la race et de ses traditions est de l’aventure Parisienne avec trois de ses brebis. L'occasion pour cet amoureux de la race de découvrir et faire découvrir les particularités et les savoirs faire des diverses modes d'élevage représentées.

L’éleveur ariégeois Patrick Respaud, grand habitué du salon.

Pour la race Montagne noire c’est l’élevage de Patrick Respaud, acteur incontournable de la relance de la race qui est sur place avec trois brebis et un bélier origine Hubert Doumenc (31).

L’éleveur n’en est pas à son premier salon puisque, sélectionneur dans l’âme et dans le sang, il monte fréquemment des bovins à la capitale. On se rappelle notamment de sa deuxième place pour son boeuf gascon Nesquik l'année dernière. On lui souhaite au moins un tel succès cette année pour ses deux boeufs et sa vache.


Des têtes rousses à Paris.

La race Castillonnaise n'a de cesse de se répandre ! En bon développement depuis plusieurs années grâce au travail de sélection des éleveurs, la race a dépassé les nombreuses frontières du 09, du 31, du 65, du 64 ou bien encore du 46. Aujourd’hui c'est en île de France qu'on peut retrouver les trois brebis et le bélier de Benoit Saint-Raymond, jeune éleveur engagé pour la race de Lannemezan.

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